Il y a quelques mois je publiais mon premier livre sur Amazon et ces quelques pages pour le présenter. Aujourd’hui je reviens vers les pages de mon site que j’avoue avoir un peu abandonné ces dernières semaines. Une année mouvementée, des horaires assez longs expliquent le peu de temps que j’ai à y consacrer.
Cette année marque aussi un changement qui impacte ce lieu virtuel, ma petite place, j’ai soumis mon premier tome à une maison d’édition qui l’a accepté en comité de lecture. L’attente est longue et le stress généré bien présent surtout pour moi qui suis auteur amateur issue d’une éducation scientifique.
La réponse arrive, négative, je ne serai pas publiée mais on m’invite à aller lire les évaluations et les commentaires des personnes qui ont pris de leur temps pour se consacrer à mon travail et envers qui je suis déjà très reconnaissante.
Mais voilà je n’ose me connecter, je crains leur avis, exagérément, pareille à l’attente des résultats de fin d’année lors de mes études. Mes proches qui m’encouragent et me soutiennent ne comprennent pas pourquoi. Ce n’est pas la peur de l’échec mais ma réaction vis-à-vis de leur commentaires en plus de la peur de la méchanceté que je devrais peut-être affronter. Je crains de trop me remettre en question, bénéfique dans une certaine dose, cela est très souvent toxique dans mon cas car je manque de confiance en moi et ce travail sur moi-même me donne souvent, dans mon aventure littéraire, des sueurs froides, une envie de baisser les bras et de reporter au lendemain avec, au coucher, des regrets et des insomnies.
Tôt ou tard je devrai prendre ce courage, me connecter, respirer et affronter. Surtout remercier ces personnes. D’ores et déjà, bon ou mauvais auteur, elle est dur dur, la vie d’artiste…